début de saison 2 ( février)
Mercredi 10h je suis près et impatient mais des petits impévus nous retarde...
16h après quelques heures perdues la voiture est enfin chargée même loulou à réussi a se trouver une place et nous voilà partie en direction d'un bief proche des zones urbaines
En cours de route je fais le bilan du pti matos indispensable pour cette sortie avec Alex
(qui sera mon compagnon de galère ) il nous manque 2 choses quelques gros plombs (pour moi) et de la tête de ligne ( pour lui ) hop encore un détour direction le mag le plus proche et de précieuses minutes qui s'envolent à nouveau
17h 30 Nous y voilà enfin l'eau est teintée le courant soutenu le ciel s' assombri et craque
« youpi manquait plus que ça … » un gros déluge se met en marche
voilà le décors est planté parlons un peu plus du secteur :
J'ai choisis ce bief car il m'intrigue beaucoup depuis un moment (sur géoportail) à cet endroit précis la rivière change de visage et se divise en deux bras celui du « bas » accessible par un chemin sur une longueur de 600 m environ donc pêché et celui du « haut » accessible qu'en bateau, de plus ce bras du « haut » se redivise encore une fois pour d'un coté formé un petit canal et de
l'autre rejoindre la rivière principale un dernier point et non des moindres qui m'a incité à venir ici un « étang » intérieur se crée entre ces deux bras, ouvert des deux cotés
Mon intention était donc celle ci pêcher le bras du « haut » ainsi que « l'étang » qui selon moi devaient être des zones plus calme avec un courant diminué voir quasi nul où les poissons auraient pu venir se mettre à l'abri...
La température de l'eau tourne aux alentours des 7°.
Nous voilà enfin dans le bras, celui s'annonce assez large jonché d'arbre mort de part et d'autre et dépourvu de fond :( 80cm en moyenne très vaseux sur les deux premiers tiers quant enfin une cassure plus que net apparais à l'écran 3m mètre tout pil sur une courte distance à l'approche du petit canal avec une toute petite portion de sol bien dur.
70mètres plus loin un nouveau trou en plein virage proche de la sortie du bras et à nouveau un plat très vaseux et peu profond
A peine le temps de zieuter l'étang derrière nous que la nuit tombe.
Chacun son trou et s'est parti 2 cannes à tendre une boule de farine autour du plomb un pti grattage du fond en bateau pour s'apercevoir qu'il faut être précis et pêcher propre car une vase semi liquide prédomine la zone
Le bruit sourd de la pluie cessera au petit matin immédiatement remplacé par la faune du secteur et notamment plusieurs groupe de bernaches très bruyantes.
Pas un seul swinger n'aura frémi durant la nuit. Les lignes sont relevées et il est temps d'explorer plus en profondeur « l'étang » et le reste de la zone qui nous entoure.
Cette pièce d eau est tout a fait comme je l'imaginais sauvage encombrée et biscornue des ilots ici et la des retours et différents endroits communiquant avec l'autre portion de la rivière
sa donne envie et plus encore!!!
Et bien ce sera sans moi il n y a pas du tout de fond 10 à 30 cm max
JE SUIS DEG....
Une partie de mes plans tombe ainsi à l'eau
Le temps de faire un pti bilan des choses avec Alex devant un bon plat de patte ( qui a oublier sa fourchette grosse barre de rire pour l'improvisation …)
Une fois repu nous partons à pied observer ce que donne le petit canal et s il y a un peu d'activité avec la douceur qui reviens peu à peu.
Pas plus de mouvement de ce coté la non plus juste une petite rencontre burlesque au détour d'un pont.
Même au bord de l'eau il nous poursuit lui <_<
J'explorerais pendant un petit moment l 'autre rive coté lit principale et apercevrais enfin un ou deux blanc bouger ici et là.
Mais étant têtu j'insiste une seconde nuit dans le bras sans succès. Force est de constater que les poissons ne sont pas là il est temps de bouger au matin après le pti dej .
Pourtant se n'étais pas la bouffe qui manquais dans la zone …
Je ne désespère pas de croiser mon cochon hivernal
Une fois chargé nous bravons le courant sur plusieurs centaine de mettre jusqu'à trouver une zone qui nous semblais prometteuse.
Nous nous installons à 200mètres l'un de l'autre chacun sur une berge et remettons le couvert un peu plus confiant.
Un secteur plus large , de nouveaux spots une douceur qui se maintient et une eau qui remonte à 8.5°nous redonne espoirs de croiser quelques écailles …
Une idée un peu folle me traverse l'esprit tendre une canne au tangon à environ 80mètresdans un gros amas de branches sur un léger retour.
Chose que je n'aurais jamais tenté en saison avec le nombre d'obstacles visibles et invisibles cumulé à la puissance des poissons se serait du suicide mais en mois de février je laisse ma folie m'envahir …
16h tout est en place le temps de faire une petite sieste bien méritée.
Réveil 2h30 plus tard par quelques bips. Fausse alerte se n'étais que le chien qui est passé sur mes cannes. Je fini d'ouvrir les deux yeux me roule une clope 10minutes ce passent et à nouveaux quelques bips, je peste après le chien qui pointe sont nez du coté opposé aux sons émis.
Ni une ni deux je sort me cale au talon de ces dernières et observe une mouvement de scion
justement sur celle au tangon !
Il ne se décroche pas ! La pression monte car je les connais que trop ces mouvements très léger de scion qui sont souvent synonymes d'une brème ou d'un cheyenne mais aussi d'un gros poisson qui n'as jamais goutté au fer de l'hameçon et qui secoue désespérément la tête pour se libérer de son piège.
Le temps que toutes ces émotions ce cumul dans ma petite tête et voilà le tangon qui se décroche je saute dans le zod et me laisse dériver à la vitesse du courant je sent un poids « lourd » au bout du fil mes jambes trembles quelques secondes puis ce ressaisisses.
Je tiens le premier poisson de l'année et qui sais peut être une des vielles du bief que j'espère comme l'année passé pouvoir « offrir » à mon pote Messa comme cadeau d'anniv.
Me voilà à l'approche de celle ci je sent que sa frotte puis plus rien ne bouge je laisse le zod s'échouer contre les branches et tente de comprendre ou ma tête de ligne coince.
Pas besoin de forcer la belle se libère et se met à remonter le courant pas un coup de tête pas de précipitation dans sa nage je le sent elle est là celle pour qui je suis venu ici et la courbure de ma canne ne saura dire le contraire . Manœuvrer le zod dans ces condition de courant est assez délicat mais j arrive tant bien que mal à conserver le cap .
Je sent a nouveaux que ca frotte mes mains ce crispent sur la canne le nylon se détend je cale le moteur vitesse 2 pour essayer de faire du sur place le temps de comprendre ce qui se cache à nouveau sous l'eau et qui me sépare de mon objectif rien à faire ca reste coincé je sent encore une légère pression de l'autre coté ,j ' enfonce le scion sous l'eau pour trouver la sortie à ce moment je prend le premier rush puis plus rien mon visage se raidit et un grand « MERDEEEEEE » brise le silence alentour.
Dépité et déçu j'en tremble encore en écrivant ces lignes car je reste convaincu qu'elle était là cette grosse mémère, je retourne à mon poste le temps de méditer.
Malgré tout la confiance est revenue et la nuit à venir laisse transparaitre une odeur de mucus...
Je mettrais beaucoup de temps à m'endormir ce soir là ressassant les éventuels erreurs, les détails que j'ai loupé afin de ne pas les refaire au cas où.
J'ouvre un oeil vers 7h une brume épaisse à envahie la rivière le jour se lève à peine.
Tout juste le temps de faire ma petite vidange matinale que la même canne émet quelques sons le temps d'arriver dessus que le moulin s'emballe je saute dans le zod la brume est presque dissipée et me laisse emmener dans le courant par cette deuxième. Le combat n'a rien a voir le poisson prend le courant donnant quelques coups de tête au passage il cherchait a rejoindre un autre arbre une vingtaine de mètres plus loin je prends les devant et décide de la dépasser pour la couper dans sa course avec le risque de me faire entrainer par mon élan mais la manœuvre ce passe bien le fish change de trajectoire et m'offre un combat plus confortable deux pti rush plus loin elle finira dans les mailles.
Premier fish 2011 yessss
De toute beauté avec de belles couleurs d'hiver et une bouche parfaitement saine.
Mise au sac pour quelques instants remise en place de ma « corde à linge » et sa peche les autres cannes ne donne toujours rien mais le bonheur est là.
20 minutes plus tard je vois Alex sur son boat un peu fâché j'apprendrais quelques minutes après
qu'il s'est fait coupé net à la suite d'une tirée, pas de tête de ligne pas de fish s'est pas faute de lui avoir répété …..
Le temps de lui raconté mon combat et nous partons faire les photos car le ciel devient menaçant.
Effectivement la pluie ne tardera pas à revenir en masse 4h non stop une petite heure de répit et s est reparti pour 3 bonne heure avec un soleil narguant au loin.
En fin d'après midi le ciel se ré éclaircie nous partons retendre nos lignes pour la dernière nuit à venir.
A peine posée la première canne d'Alex s'emballe j'entends au loin résonner son détecteur puis le son de sa voie qui me « crie » j'ai oublié l'épuisette …
Le temps de le rejoindre et de lui apporter je le voie virevolter dans tous les sens
(s'est la première fois qu'il combat un poisson seul en bateau et avec ce courant la moindre mauvaise manip se paye cash )
Mais malgré tout la belle finira dans la filoche premier fish 2011 pour lui aussi
Les derniers espoirs s'offrent à nous pour cette ultime nuit.
Mais rien ne se passera et en prime le matin au réveil je découvre une brème pendu au bout de ma seule canne qui déroulait …..
Bilan de la session assez bon connaissant ma rivière et au vu des conditions climatique en présence.
Materiel et montage à tout épreuve même en hiver pour venir à bout de ces dames qui ne se sont laissées tentés que par des billes à base de tiger et de cacahuètes.
a+ Nono
dernier pti clin doeil en rentrant sur la route